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Rapport Cholet format .doc
RENNES-le-CHATEAU Histoire du Pays 1) A l'époque de la Gaule, il y avait en ce lieu un temple dédié au Dieu ARA: et c'est de ce nom que découle celui de Rennes-le-Château ; la première déformation est due aux wisigoths : Radaès, puis vinrent : Rada, Rédé, Rédéa, Rèda-Castel et enfin Rennes-le-Château. Les Celtes adoraient le dieu Arès, en s'approchant au plus près de lui c'est à dire, en se plaçant sur une montagne, mais tout en s' en protégeant ; une caverne, près d'une cime était pour eux, le lieu de culte idéal ; or, sur l'emplacement de Rennes-le-Château il y avait une grotte, très près du sommet. Ce culte dura jusqu'à l'évangélisation de la contrée, et, suivant l'usage de l'époque, les prêtres ou moines, prêcheurs, faisaient construire, sur l'emplacement des anciens autels les églises. L'ancien temple se trouve donc recouvert par l'église de Sainte Marie Madeleine, qui ne semble pas avoir changé de place au cours des siècles, bien qu'elle fut détruite plusieurs fois. C'est au cours de l'occupation wisigothique que cette construction eut lieu. 2) Quand les Sarrasins, venant d'Espagne, envahirent la région, les places fortes édifiées par les Wisigoths tombèrent en leurs mains ; le siège de Radaès dura assez longtemps, car c'était la capitale régionale, fortement armée : les survivants, après avoir muré dans l' ancien temple, ce qu'ils ne pouvaient emporter, s'échappèrent par un souterrain se dirigeant vers le château actuel, et de là, vers le lieu dit Blanchefort ; un embranchement de ce souterrain descendait vers la Sals, en face de Coustaussa : la rivière était traversée à gué (ce gué existe toujours), la sortie de ce souterrain a été obstruée par un glissement de terrain ; par contre, la reprise vers Coustaussa est toujours visible, sur le côté gauche de la route se dirigeant vers Arques. 3) Charlemagne ayant chassé les Sarrasine, une nouvelle population s'installa ; de cette époque on ne sait pas grand-chose. Il faut en arriver à. la croisade contre les Albigeois, pour revoir le nom de Rédé dans l'histoire. On prétend que Rédé serait tombée après Montségur et qu'une partie des biens des Cathares, auraient eux aussi été murés dans le temple avant la reddition, mais là rien de précis. 4) La grande époque, tout au moins pour ce qui nous intéresse, se situe rendant la domination de cette région par les comtes de VOISINS Après la chute des Cathares et de leurs alliés.( certains seigneurs chrétiens avaient suivis les grands chefs cathares, non pas par conviction religieuse, mais par obéissance, d'un vassal pour son maître; tel fut le cas du comte d'Aniort et de ses frères. Le calme revenu, il y eut un grand procès à Carcassonne ; ils y ont plaidé leur cause ce sens, ils obtinrent le non-lieu et furent rétablis dans leurs biens, à condition qu'ils changent de nom ; depuis cette. époque et encore maintenant, la famille porte le nom de De Niort, petit village voisin du plateau de Sault ) les survivants des combats se partagèrent la région . Le combat du Razé échut au chevalier de Voisin, petit noble sans apanage, fils du comte de VOISIN (le Bretonneux, près de Paris), vassal de Simon de Montfort, qu'il avait suivi dans ses aventures et qui avait eu la chance de survivre aux combats. Il pris le titre de : Comte Pierre Ier de VOISIN, seigneur du Razé ; plus tard il fut nommé sénéchal ; son fis aîné lui succéda sous le nom de Pierre II, le cadet Paul-Guillaume fut soupçonné de se livrer au brigandage. Pour retrouver le nom d'un comte de VOISIN dans l'histoire, il faut aller jusqu'à la Guerre de Cent Ans (1365). Les Grandes Compagnies dévastaient la contrée ; le seigneur de l'époque : Alaric Ier de VOISIN, décida de les exterminer ; il réunit ses chevaliers et ses vassaux et s'avança au devant des routiers ; la rencontre eu lieu vers St. Paul de Fenouillet. Après une dure bataille, les routiers prirent l' avantage et ce qui restait des troupes d' Alaric, se replia sur Réda-Castel, poursuivis par ceux des Grandes Compagnies qui assiégèrent la ville, bientôt prise et détruite ; seul resta le château bien qu'un boulet ait: pénétré dans une tour des remparts, la tour Marsala, qui était la Sainte Barbe ; une formidable explosion ébranla tout, mais le donjon n'avait pas souffert = la résistance continua jusqu'au jour où ..... ? Les routiers ayant démoli l'église St Pierre jusqu'au soi, trouvèrent l'entrée d'un souterrain, ils se ruèrent dedans croyant prendre le château de l'intérieur, mais ils n'y arrivèrent jamais. Dans un angle du souterrain, il y avait une dalle à bascule et tous ceux qui s'engagèrent dessus, tombèrent dans un puits : ils y sont toujours. Après cette aventure le siège fut levé. Vers la même époque se situe le passage à Réda-Castel de l'épouse de Pierre le Cruel, roi de Castille : Blanche de Castille, troisième femme à porter ce nom (en réalité Blanche de Bourbon) et qui vint un moment, chercher refuge auprès du Comte de VOISIN, qui était par ses possessions, aussi bien vassal du Roi de France que du Roi de Castille, mais cet épisode n'apporte rien à notre histoire. 5) Las de tant de malheurs, le Razé reprend doucement vie, de nouvelles familles viennent s'y installer ; Rennes-le-Château devient la possession des "Hautpoul de Blanchefort ". Il semble que ces nouveaux seigneurs soient riches et puissants, car d'autres famille: nobles recherchent leur amitié et alliance par mariage ; c'est l'époque des Bourbons (Rois) et il. faut attendre leur chute pour que la ville de Rennes-le-Château fasse de nouveau parler d'elle. C'était alors un relais, sur la route des émigrés, partant pour l'Espagne. Le curé de l'époque les cachait et les ravitaillait ; quand il sentit qu'il en avait trop fait et que les autorités civiles allaient l'arrêter, il enterra dans l'église son maigre avoir, rédigea sur des parchemins, l'histoire de son pays, les cachant dans un des piliers soutenant l'autel et partit à son tour ; il ne devait jamais revenir. 6) Rennes-le-Château est encore un village prospère, bien que vivant sur lui-même aucune route carrossable ne le relie aux autres villes , seul un mauvais chemin muletier va Jusqu'à Rennes-les-Bains. Il y a peu d'argent dans le pays, les habitants qui produisent tout ce qui est nécessaire, vivent bien mais petitement, pourtant tous les corps de métiers y sont représentés. 7) Un jour une dame, bien pensante et assez riche, trouva inconvenant,, que l'on continua à dire la messe (dans cette belle église remise neuf) sur un vieil autel ; aussi avec l'accord du curé et sans souci de l'archéologie, elle fit démolir le vieil autel qui datait du temps des Carolingiens, peut être même de celui des Wisigoths, pour le remplacer par celui qui s'y trouve actuellement. Là encore il y eut une trouvaille ; dans l'un des piliers qui soutenait soutenaient la grosse dalle, les ouvriers retrouvent les trois parchemins, que le curé` non assermenté du temps de la Convention y avait cachés ; leur traduction fut cette fois plus aisée ; c'est grâce aux deux premiers, que l'on s'ait ce qui a été écrit plus haut, au sujet de l'histoire du pays ; la contenance du troisième ne fut pas divulguée, mais la conduite du curé Saunière indique clairement son contenu. Il demanda à des ouvriers, occupés â l'époque, à la construction de la serre, de venir dans l'église avec pelles et pioches ; il leur fit creuser derrière l'autel et bientôt apparut le goulot d'une jarre, il voulut continuer seul, il venait de retrouver la cache du curé qui avait émigré. C'est de cette jarre qu'il tira le magnifique ciboire qu'il offrit au chanoine de St. Paul de Fenouillet, pour le remercier d'avoir défendu sa cause en cour de Rome. 8) D'où le curé Saunière tirait-il tout cet argent ? A) Les Wisigoths : Alaric Ier., roi des Wisigoths assiège deux fois Rome : la première fois, il en tire rançon, à la seconde il en fait le sac et meurt l'année suivante. Pour donner à ce chef prestigieux une sépulture digne de lui, ses soldats détournent une rivière, creusent la tombe dans le lit asséché et après l' inhumation, redonnent à la rivière son premier chemin. Suivant l'usage, ses avoirs auraient dû être mis dans le tombeau, mais la part du roi, n'était peut-être pas la totalité des trésors de Rome. B) Les Cathares : On sait que les Croisés, quand ils pénétrèrent dans :,Montségur, ne trouvèrent rien ; on sait aussi, que la veille de la reddition, trois hommes, sur l'ordre de leur chef, furent descendus des remparts, à l'aide de cordes. Etaient-ils -chargés de convoyer le trésor en d'autres lieux ou de vivre encore pour transmettre les croyances à d'autres générations ? C) Les Templiers : Ils étaient puissamment installés dans la région ; il y avait une commanderie à Campagne-sur-Aude, un observatoire sur le Mont du Bézu et à Blanchefort, un château leur appartenait : de gré ou de force, les nobles étaient bien obligés de marcher avec eux. Une preuve que les Templiers furent mêlés à cette affaire de trésors, c'est que sur la dalle dite de Blanchefort, il y avait, avec les inscriptions latines, des signes, comme seuls les Templiers en utilisaient. Il y avait aussi sur leurs biens un certain tabou, qui a fait que leurs dépôts ont traversé les siècles, sans qu'on y ait puisé ; tout ce qui venait des Templiers inspirait une grande crainte à ceux qui en avaient soit la garde ou l'occasion de s'en approcher. D) Blanche de Castille : Il est prouvé par un parchemin trouvé sur les lieux, que la mère de St. Louis est venue Rédé, fortement accompagnée et transportant de nombreux bagages ; cesbagages, toujours en suivant les écrits du parchemin , furent enfouis dans un souterrain et murés, sous l'ancien château des comtes de VOISIN. Quand on confie à un allié aussi puissant la garde dé bagages, ces derniers doivent contenir des choses bien précieuses. Ceci se passait en Juin 1249, le roi était aux croisades et pas encore prisonnier, ce n'était donc pas sa rançon, mais plutôt ce qui restait du trésor royal et la Régente sentant sa fin prochaine, tenait à le mettre en lieu sûr, les barons de la cour ayant trop envie de se l'approprier. E) Blanche de France : Fille de St. Louis, née â Jaffa en 1252. Donc Blanche de Castille (2ème du nom) de par son mariage avec l'infant de Castille. Elle séjourna aussi à Rédé ; c'est pour elle que l'ancien château des Templiers fut remis en état et prit le nom de Blanchefort. L'histoire qui suit: ce passe à l'époque du règne de Philippe III le Hardi. A la suite de l'assassinat de l'héritier du trône de Castille, mari de Blanche de France, de l'enlèvement de ses deux enfants, le roi de France provoqua l'entrevue des trois rois (France, Majorque, Aragon) ; les pourparlers n'ayant rien donné, il y eut la guerre, que la France perdit ; dans le traité qui suivit, il fut stipulé que les enfants de Castille seraient .rendus à leur mère, à condition, qu'elle et eux, renoncent au trône de Castille et que la famille séjourne en France. En échange, une forte somme en or serait remise tous les ans et sa vie durant, à la veuve. En principe elle habitait Lunel mais faisait de fréquents séjours à Blanchefort. C'est lors d'un. séjour, que la petite caravane transportant le donaire fut attaquée, les convoyeurs tués et mules et chargement enlevés .Tout le monde, dans la région, prétendit, que c'était le comte Paul-Guillaume qui avait fait le coup et qu'il avait caché son butin dans les souterrains du château. Peu de temps après, le comte Paul disparut, vengeance ? exil ? nul ne le sut jamais. 9) Par quel chemin, le curé Saunière, se rendait-il auprès de son trésor ? 10) Les bagages de Blanche de Castille : il faut séparer du trésor du curé le dépôt de la Régente. 11) Les dalles et leurs inscriptions. Rendre ou Rennes Au roi ou du Roi - Avec ces mots on peut construire plusieurs phrases, tout dépend de l'état d'esprit de la personne intéressée et si l'on cherche à. incorporer les: mots suivants avec traduction "PRAE"=avant, "CUM"=avec ou "GUM"=Goth (sous-entendu Wisigoth), on peut avoir diverses phrases mais de toutes, il découle qu'un bien royal a été déposé dans un souterrain. c) Le chiffre 8 semble jouer un grand rôle à Rennes-le-Château, car on le retrouve sur le pilier de l'ancien autel, sur les faces latérales, curieusement mêlé à un double zigzag ; il y a aussi sur ce pilier, un carré au bout d'une tige courbe contenant 8 ronds, seraient-ce 8 tonneaux ? Il y a aussi d'autres inscriptions, malheureusement en parties cachées par du ciment. 12) RECHERCHES TRAVAUX RESULTATS A) Pour mon compte, j'ai fouillé sous et derrière l'Autel, rien. B) Quelques années après, une personne assez fortunée),a financé les travaux, le séjour et le personnel. Je retourne sur place ; Nous perdons beaucoup de temps en vaines discussions, en démarches pour obtenir un permis de fouilles et,. au début, il m'est imposé de décarreler l'église, .en partant de la chaires ; le commanditaire, fervent du pendule, y situait l'entrée des souterrains, rien... J'ai poursuivi jusqu'au fond de l'église, en fouillant jusqu'au sol vierge. Nous avons trouvé la forme de nombreux caveaux vides. En reprenant le même travail, le long du mur Sud, résultat à peu près semblable, à. la seule différence que tous les ossements,: qui manquaient de l'autre côté, avaient été mis là pêle-mêle. Sur l'avis d'une voyante, il a fallu fouiller derrière l'Autel, rien. L'hiver et la neige, nous obligèrent à arrêter les travaux. C) Avec Mr. Domergue et ses amis, nous creusons un boyau en pleine roche, partant de sa propriété, d'environ 18 mètres de long. Mr. Domergue est persuadé que l'entrée des souterrains est vers l'Autel, le boyau est arrivé sous l'Autel et nous n'avons rien trouvé. Ce même chercheur, avait déjà creusé seul, en partant d'un local dépendant de l'ancien presbytère en suivant une cheminée maçonnée qui semblait être une aération, il abandonne, ayant perdu la cheminée. Il a creusé aussi, en partent du chemin qui longe le cimetière, à l'angle nord-ouest de celui-ci, sans résultat. D) Bien avant toute ces fouilles, des chercheurs venus de Carcassonne se sont enfermés dans l'église. Ils ont fouillé sans rien demander et sans rien dire après, s;ils avaient trouvé ou non. E.) Bien d'autres chercheurs sont venus et ont creusé sans résultat. 13) On dit qu'au cours des siècles, deux personnes auraient réussi à entrer dans les souterrains : 14) B) De tout ce qui a été écrit précédemment, on peut croire, qu'il y a deux choses bien séparées, n'ayant aucun rapport entre elles. C) Si par bonheur, il était donné à quelqu'un, de pénétrer dans les souterrains ou dans l'ancien Temple Celte, la prudence la plus grande est recommandée ; oubliettes, assommoirs ou autres pièges peuvent se déclencher au passage d'une personne, avançant sans précaution ; les mécaniques de pierre de l'époque médiévale sont faites pour défier le temps, l'aventure des routiers de 1365 en est la preuve. Le 25 .Avril 1967 signé : J. CHOLET |
Bérenger Saunière, le curé aux milliards de Rennes le Château.
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